Point culturel avec Trendy Horse ! Nous avons fait une belle découverte…
Dans un petit atelier, nous sommes tombées en arrêt complet sur les œuvres de Daniel Fourmy, sculpteur français. Originales et décalées, ses sculptures sont dans l’air du temps !
Artiste autodidacte de 40 ans Daniel Fourmy peint et sculpte depuis une vingtaine d’années. « Libre et indépendant », c’est ainsi qu’il aime se définir. Ses influences si elles existent ne procèdent pas uniquement d’une recherche intellectuelle et esthétique mais d’une expérimentation quotidienne de la création artistique.
Ainsi il fonde en 2000 une école d’art en Sarthe pour les enfants, propose des stages pour les adultes, accepte de travailler pour des municipalités qui lui confient fresque, décors pour des manifestations diverses, met son talent aux services de différentes administrations soucieuses d’amener l’art dans la ville et ouvre en parallèle une galerie à Aix en Provence en 2005.
Aujourd’hui, il se consacre à sa galerie située au Pole Européen du Cheval en France, où il présente des œuvres dont les axes essentiels sont le Cheval et la Nature à travers des sculptures et des peintures qu’ils réalisent sur cette toile transparente sur laquelle il joue, brode, peint, colle parfois. Au-delà de la représentation visuelle immédiate, les œuvres de Daniel FOURMY se lisent aussi en transparence mêlant fond et forme, visible et invisible.
Peinture, sculpture, dessin, écriture, son travail n’a qu’une seule limite « préserver sa liberté et vous la faire partager ».
Pour vous, nous l’avons rencontré et interviewé…
Peux-tu me raconter l’histoire de cette tête ?
J’étais en vacances et comme d’habitude j’avais avec moi de quoi travailler, à coté de la maison que j’avais loué, un cheval de petite allure passait sa journée à m’observer. J’ai été intrigué par sa curiosité et suis rentré dans le pré, je me suis assis et j’ai commencé à le dessiner tête baissée en plan rapproché.Pourquoi le béton ciré ?
C’est une matière contemporaine, très peu utilisée dans la création artistique, elle est certes difficile à travailler mais elle offre un réel panel de finition, cette matière est forte, puissante au toucher, et reprend les caractéristiques du cheval c’est pour cela que je l’ai choisi pour la réalisation de mes sculptures.Quelle est l’œuvre que tu as réalisée et qui te donne le plus de satisfaction ?
Je n’ai pas réellement d’œuvre en particulier, il s’agit là, plutôt de rencontre et du ressenti par les personnes qui font l’acquisition de mes œuvres. C’est lorsqu’un dessin, une sculpture, une peinture, crée une émotion que mon travail prend du sens et que j’éprouve une réelle satisfaction et parfois même de l’émotion à mon tour.Tes projets ?
Des projets il y en a toujours, c’est l’essence même de la création, je viens de finir une sculpture « la main du peintre » qui a été notamment présentée comme obstacle pour la final à 4 aux Jeux Equestres Mondiaux de Caen. Je travaille en ce moment sur deux projets. Le premier est un duo avec un cavalier écrivain de renom, « dessin intuitif autour de texte et de poésie » et puis, un autre projet avec le propriétaire d’un château du médoc qui aime mon travail et qui souhaite proposer sur son site des œuvres monumentales.